La berceuse du marais !
Le vent caresse de sa folie les branches dénudées,
Ces arbres levant les bras au ciel pour ultime prière,
Le silence des ténèbres ,le marécage se meurt oublié,
Les nappes d'eaux bercées par cette brise ,bras de mère.
Eaux troubles, d'un marais où dansent les roseaux,
Mélodie sur les reflets métallisés, Ô éclaire bel astre lunaire !
Sanglots témoins, de cette nuit noire, creuse le tombeau,
L'enfant mal né, lié à jamais à la froideur d'une pierre.
AH ! Marais comment oses tu au fond de ton ennui?
Entre massettes ,joncs, ce petit corps crie, se décompose,
Dans ta matrice souillée cacher le crime d'une nuit,
Tu es le macabre cimetière d'un joli bouton de rose.
Ce lit de boue qui ne purifiera jamais de ses eaux,
La main assassine de cette infâme aux cuisses légères,
DIEU, prête vie sans conditions aux guenilles, aux lambeaux,
Le miroir renvoie toujours ton reflet, Ô toi sale meurtrière!
LILASYS
Le vent caresse de sa folie les branches dénudées,
Ces arbres levant les bras au ciel pour ultime prière,
Le silence des ténèbres ,le marécage se meurt oublié,
Les nappes d'eaux bercées par cette brise ,bras de mère.
Eaux troubles, d'un marais où dansent les roseaux,
Mélodie sur les reflets métallisés, Ô éclaire bel astre lunaire !
Sanglots témoins, de cette nuit noire, creuse le tombeau,
L'enfant mal né, lié à jamais à la froideur d'une pierre.
AH ! Marais comment oses tu au fond de ton ennui?
Entre massettes ,joncs, ce petit corps crie, se décompose,
Dans ta matrice souillée cacher le crime d'une nuit,
Tu es le macabre cimetière d'un joli bouton de rose.
Ce lit de boue qui ne purifiera jamais de ses eaux,
La main assassine de cette infâme aux cuisses légères,
DIEU, prête vie sans conditions aux guenilles, aux lambeaux,
Le miroir renvoie toujours ton reflet, Ô toi sale meurtrière!
LILASYS