J'ai tant marché pour t'atteindre
L'âme hurlante et larmes sèches
À trop crouler sous les vents
J'ai imploré au khejri
De me livrer mon miracle
J'ai défié la soif au Sahel
Et le volcan du Danakil
Et tous les soleils
À m'en brûler la vue
À bout de rêve
À la dune je me suis abandonnée,
- Dune, je suis comme toi
Je n'existe pas,
Je ne suis que grains de sable
Qui en quelques souffles du Divin
S'éparpilleront,
Dune, comme toi je n'existe pas !-
-Tu es.
M'a chanté une voix bleue,
Comme tout grain de poussière,
Tu es.
Afaw le Touareg au coeur tendu
À la main d'ange
A pris la mienne,
Et sous la khaïma m'a confié
Le secret du désert.
-Sois sereine,
si tout est rare ici,
Les Hommes les animaux les végétaux,
C'est pour que rien
Ne vienne disperser les pensées-
Et son œil a mené le mien tout étonné,
Vers l'ouest
-Contemple-
Le voile de mes yeux s'est ôté
Pour me révéler l'oeuvre parfaite,
La nuit.
- Oeuvre divine, noire ébène
Je m'incline à ta grandeur
Et s'éteignent à ta beauté
les deuils
Et les ombres des âmes,
rodeuses féroces,
Que se rompent les mailles
De leur filet impur !
Splendeur !
O Cette nuit
Et ton secret, guide Afaw,
Ange du ciel,
Sont les cadeaux
Les plus nobles
Du Vivant,
Qu'elles sont loin
Les traversées douloureuses,
Quand le monde s'ouvre
Tout autour !
Splendeur,
Splendeur des milliards de gouttes d'or
À perte de vue
À perte de sens
Petits points, petites perles
Éclatantes
Comme des frissons sur la peau
Pendant le murmure
Pendant la caresse.
- étreinte du ciel,
Emporte le manque -
C'est ici
Immense et toute petite
Que
Je t'ai trouvé
Toi que j'ai tant cherché,
Je t'ai trouvé,
Dans le secret,
Dans le silence
Dans la grâce,
Tu étais si près,
Là,
Dans mes songes
Dans mes souvenirs
Si près,
C'est le désert qui me l'a dit
Tu étais en moi.
.
L'âme hurlante et larmes sèches
À trop crouler sous les vents
J'ai imploré au khejri
De me livrer mon miracle
J'ai défié la soif au Sahel
Et le volcan du Danakil
Et tous les soleils
À m'en brûler la vue
À bout de rêve
À la dune je me suis abandonnée,
- Dune, je suis comme toi
Je n'existe pas,
Je ne suis que grains de sable
Qui en quelques souffles du Divin
S'éparpilleront,
Dune, comme toi je n'existe pas !-
-Tu es.
M'a chanté une voix bleue,
Comme tout grain de poussière,
Tu es.
Afaw le Touareg au coeur tendu
À la main d'ange
A pris la mienne,
Et sous la khaïma m'a confié
Le secret du désert.
-Sois sereine,
si tout est rare ici,
Les Hommes les animaux les végétaux,
C'est pour que rien
Ne vienne disperser les pensées-
Et son œil a mené le mien tout étonné,
Vers l'ouest
-Contemple-
Le voile de mes yeux s'est ôté
Pour me révéler l'oeuvre parfaite,
La nuit.
- Oeuvre divine, noire ébène
Je m'incline à ta grandeur
Et s'éteignent à ta beauté
les deuils
Et les ombres des âmes,
rodeuses féroces,
Que se rompent les mailles
De leur filet impur !
Splendeur !
O Cette nuit
Et ton secret, guide Afaw,
Ange du ciel,
Sont les cadeaux
Les plus nobles
Du Vivant,
Qu'elles sont loin
Les traversées douloureuses,
Quand le monde s'ouvre
Tout autour !
Splendeur,
Splendeur des milliards de gouttes d'or
À perte de vue
À perte de sens
Petits points, petites perles
Éclatantes
Comme des frissons sur la peau
Pendant le murmure
Pendant la caresse.
- étreinte du ciel,
Emporte le manque -
C'est ici
Immense et toute petite
Que
Je t'ai trouvé
Toi que j'ai tant cherché,
Je t'ai trouvé,
Dans le secret,
Dans le silence
Dans la grâce,
Tu étais si près,
Là,
Dans mes songes
Dans mes souvenirs
Si près,
C'est le désert qui me l'a dit
Tu étais en moi.
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