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Le vieux tableau......

lilasys

Maître Poète
#1
Le vieux tableau......

Sur un grand mur, un vieux tableau s’écaille, perd son vernis
Ses belles couleurs ont de fines nuances qui s’estompent
Mais ce chef-d’œuvre dont le temps a fixé un prix infini
N’est pas digne d’un butor dont le dada est de cirer les pompes
Mais que se cache-t-il derrière tant d’inestimable valeur
La misère du monde ? Celle qui sait rester dans l’ombre de l’artiste
Une passante en bas résille, dont le bagage est de n’avoir de cœur ?
Car elle n’admet pas d’avilir la simplicité de ses mots fantaisistes
Autour d’elle les projecteurs la mettent au défi
Voudra-t-elle encore se jeter dans la gueule des loups-garous
Ne pas se taire face à tous ces détracteurs, est-ce un délit ?
Pour cet odieux crime… Saisissez-la et pendez-la haut et court !
Exécutez-la en Place de Grève, en pleine lumière, bien que tout soit suspect
Face à cette sentence, un long soupir accompagne son dernier [ver] (vers ; verre)
Fatiguée de cette comédie où des juges condamnent sans aucun procès
Hélas pour ses faux censeurs, Elle sait déjà qu’elle n’est point Prévert

le vieux tableau
LILASYS
 

lyseron

Je reviens de loin, mais je ne vous oublie pas....
Membre du personnel
#8

Un poème subtil au sens très profond, on sent une immense douleur qui s'amplifie jusqu'au dernier vers...

Que la sérénité soit pour cette femme...




Très gros bisous....Lys
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#9
Le vieux tableau......

Sur un grand mur, un vieux tableau s’écaille, perd son vernis
Ses belles couleurs ont de fines nuances qui s’estompent
Mais ce chef-d’œuvre dont le temps a fixé un prix infini
N’est pas digne d’un butor dont le dada est de cirer les pompes
Mais que se cache-t-il derrière tant d’inestimable valeur
La misère du monde ? Celle qui sait rester dans l’ombre de l’artiste
Une passante en bas résille, dont le bagage est de n’avoir de cœur ?
Car elle n’admet pas d’avilir la simplicité de ses mots fantaisistes
Autour d’elle les projecteurs la mettent au défi
Voudra-t-elle encore se jeter dans la gueule des loups-garous
Ne pas se taire face à tous ces détracteurs, est-ce un délit ?
Pour cet odieux crime… Saisissez-la et pendez-la haut et court !
Exécutez-la en Place de Grève, en pleine lumière, bien que tout soit suspect
Face à cette sentence, un long soupir accompagne son dernier [ver] (vers ; verre)
Fatiguée de cette comédie où des juges condamnent sans aucun procès
Hélas pour ses faux censeurs, Elle sait déjà qu’elle n’est point Prévert

le vieux tableau
LILASYS
Du vieux, t’as le beau jour.

Tel un grand dur, le vieux tas beau, la racaille se perd en vers, il nie,
Les grosses douleurs dont sa fière chance se trompe,
Mais le chef œuvre pour l’instant est à refixer l’esprit défini,
C’est un signe sans butoir dont le fada est d’admirer ses pompes,
Mais que je sache : dernière tonte à l’inestimable chaleur,
Le mystère de ma ronde ? Celle qui ne sait pester sans ombre de l’art triste,
La perdante en bas grésille, elle dont son voyage est de savoir par cœur,
Car elle se démet de mal vieillir, sans complicité par des maux défaitistes,
Loin d’elle les protecteurs qui enlèvent les soucis,
Pourra-t-elle encore rejeter sans la gnole, les fous sans sous,
Pour faire face à tous ces faux tracteurs, cela suffit !
Pour ces faux dieux qui triment, raidissez-la et rendez-la sotte tout court !
Reprenez là, ma place bien brève, ma pleine première, pour que tout soit respect,
Grâce à mes sens rances, mon long soupir s’accompagne d’un premier verre,
Intrigué de cette tragédie où ma jauge se damne pour un p’tit succès,
Hé ! Là ! Que de gros ascenseurs, je fais toujours cela dans mon pré vert.


Du vieux, t’as le beau jour.
 

lilasys

Maître Poète
#10

Un poème subtil au sens très profond, on sent une immense douleur qui s'amplifie jusqu'au dernier vers...
Que la sérénité soit pour cette femme...




Très gros bisous....Lys


Un poème subtil au sens très profond, on sent une immense douleur qui s'amplifie jusqu'au dernier vers...
Que la sérénité soit pour cette femme...




Très gros bisous....Lys
Merci beaucoup Lys
Gros bisous


Du vieux, t’as le beau jour.

Tel un grand dur, le vieux tas beau, la racaille se perd en vers, il nie,
Les grosses douleurs dont sa fière chance se trompe,
Mais le chef œuvre pour l’instant est à refixer l’esprit défini,
C’est un signe sans butoir dont le fada est d’admirer ses pompes,
Mais que je sache : dernière tonte à l’inestimable chaleur,
Le mystère de ma ronde ? Celle qui ne sait pester sans ombre de l’art triste,
La perdante en bas grésille, elle dont son voyage est de savoir par cœur,
Car elle se démet de mal vieillir, sans complicité par des maux défaitistes,
Loin d’elle les protecteurs qui enlèvent les soucis,
Pourra-t-elle encore rejeter sans la gnole, les fous sans sous,
Pour faire face à tous ces faux tracteurs, cela suffit !
Pour ces faux dieux qui triment, raidissez-la et rendez-la sotte tout court !
Reprenez là, ma place bien brève, ma pleine première, pour que tout soit respect,
Grâce à mes sens rances, mon long soupir s’accompagne d’un premier verre,
Intrigué de cette tragédie où ma jauge se damne pour un p’tit succès,
Hé ! Là ! Que de gros ascenseurs, je fais toujours cela dans mon pré vert.


Du vieux, t’as le beau jour.

 

lilasys

Maître Poète
#11
Du vieux, t’as le beau jour.

Tel un grand dur, le vieux tas beau, la racaille se perd en vers, il nie,
Les grosses douleurs dont sa fière chance se trompe,
Mais le chef œuvre pour l’instant est à refixer l’esprit défini,
C’est un signe sans butoir dont le fada est d’admirer ses pompes,
Mais que je sache : dernière tonte à l’inestimable chaleur,
Le mystère de ma ronde ? Celle qui ne sait pester sans ombre de l’art triste,
La perdante en bas grésille, elle dont son voyage est de savoir par cœur,
Car elle se démet de mal vieillir, sans complicité par des maux défaitistes,
Loin d’elle les protecteurs qui enlèvent les soucis,
Pourra-t-elle encore rejeter sans la gnole, les fous sans sous,
Pour faire face à tous ces faux tracteurs, cela suffit !
Pour ces faux dieux qui triment, raidissez-la et rendez-la sotte tout court !
Reprenez là, ma place bien brève, ma pleine première, pour que tout soit respect,
Grâce à mes sens rances, mon long soupir s’accompagne d’un premier verre,
Intrigué de cette tragédie où ma jauge se damne pour un p’tit succès,
Hé ! Là ! Que de gros ascenseurs, je fais toujours cela dans mon pré vert.


Du vieux, t’as le beau jour.
merci luroni pour ce pastiche réussi haut la main , sur un tableau fait de verités =
gros bisous